Nous le savons deja : la subjectivite de la conscience consiste en imagination comme cette conscience imaginaire se reflechit dans l'acte de connaissance. De fait, le principe subjectif d'organisation de la connaissance (au cinema) se base sur la conscience de la realite vecue sous forme de l'image (filmique). Il est certain que l'acte de langage -notamment, la parole et l'ecriture- est correlatif de l'objectivite connaissable de la realite imagee. [En tant que systeme de signes discrets, qu se structure en exclusion, la classification qu'assure le langage, implique, d'une part, le decoupage d'une realite discernee en elements disjoints, separes et differents les uns des autres (et, par la meme, chacun est theoriquement identique a l'autre). Toutefois, le discours (rationnel) qui fait fond sur l'acte classificatoire du langage, n'est pas seulement solidaire de l'avenement de la pensee abstraite dans sa demarche disjonctive. C'est que l'unification qu'il realise, d'autre part, de ses elements disjoints, releve de la subordination de la realite discernee a une source transcendante, c'est-a-dire a un concept.] D'ailleurs, notre notion del a connaaissante se heurte a une serie d'ecueils : c'est, par exemple, dans la formation d'une connaissance (perceptive) qu'il y a un role capital que joue le langage. Par le fait, ce dernier peut substituer a l'unite environnante de la realite percue l'unite transcendante. C'est a cette unite conceptive que se soumet la totalite (culturelle) de la realite connue dans une experience perceptive. Et il nous reste encore la question de l'image, qu'il s'agit, dans cette analyse au cas du cinema, d'elucider a propos de l'activite de conscience : l'accent est mis sur l'interpretation de l'aspect image de la representation (filmique) du reel.
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