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AN00100104-19720900-0029  
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Release Date
 
Title
Title 法服貴族の経済的基礎 : 一八世紀  
Kana ホウフク キゾク ノ ケイザイテキ キソ : ジュウハチセイキ  
Romanization Hofuku kizoku no keizaiteki kiso : juhachiseiki  
Other Title
Title Sur la Fortune de la Noblesse de Robe au XVIIIe siècle  
Kana  
Romanization  
Creator
Name 宮崎, 洋  
Kana ミヤザキ, ヒロシ  
Romanization Miyazaki, Hiroshi  
Affiliation 北海道教育大学(釧路分校)  
Affiliation (Translated)  
Role  
Link  
Edition
 
Place
東京  
Publisher
Name 三田史学会  
Kana ミタ シガクカイ  
Romanization Mita shigakukai  
Date
Issued (from:yyyy) 1972  
Issued (to:yyyy)  
Created (yyyy-mm-dd)  
Updated (yyyy-mm-dd)  
Captured (yyyy-mm-dd)  
Physical description
 
Source Title
Name 史学  
Name (Translated) The historical science  
Volume 45  
Issue 1  
Year 1972  
Month 9  
Start page 29  
End page 56  
ISSN
03869334  
ISBN
 
DOI
URI
JaLCDOI
NII Article ID
 
Ichushi ID
 
Other ID
 
Doctoral dissertation
Dissertation Number  
Date of granted  
Degree name  
Degree grantor  
Abstract
Il va sans dire que le role que joua la noblesse de robe fut tres important dans la societe francaise du XVIII^e siecle. Nombreux sont les ouvrages et les monographies sur ce sujet. Mais, il n'y a pas encore de travaux qui donne un apercu d'ensemble sur sa fortune. Quels moyens d'existence avait-elle? A combien s'elevait sa fortune? Nous essaierons dans notre etude d'esquisser les problemes que pose la fortune de la noblesse de robe au XVIII^e siecle, en nous appuyant sur les quelques travaux historiques qui traitent du sujet. Tout d'abord, nous etudierons la pensee economique de la bourgeoisie. Puisqu' elle se rattache a celle qu'avait la noblesse de robe (Souvenons nous de l'origine sociale de celle-ci.), nous ne pouvons pas en saisir le sens, si nous ne comprenons pas celle de la noblesse de robe. Ensuite, nous etudierons les revenus d'office royal qui se composent de gages, d'epices, etc.. Il est tres difficile de preciser la somme totale de ces revenus. Selon Guy d'Arvisenet par exemple, Dionis du Sejour, conseiller a la Cour des Aides de Paris au XVIII^e siecle, gagnait tout au plus 1500 livres. Et cela lui etait insuffisant. Tel est aussi le cas d'autres parlementaires. Ensuite, nous etudierons la rente et la pension, royale qu'ils possederent. Il y avait, surtout a Paris, beaucoup de parlementaires qui avaient la rente municipale. Mais, les parlementaires dans les villes de province n'eurent pas de rente municipale, mais bien la rente constituante (ou rente privee). Et en plus, ils recurent la pension tres souvent du roi en echange de leurs services pour la royaute. Selon H. Carre, l'ancien premier president de Perpignan, de Montricou recevait 9000 livres dont 6000 pour les fonctions qu'il remplissait au Conseil superieur, et 3000 en tant que president de la Cour des Aides de Montauban. Ensuite, nous etudierons les biens meubles: a savoir le mobilier, les metaux precieux, la collection des beaux-arts et la bibliotheque. On sait que la noblesse de robe posseda beaucoup de biens meubles, meme si ces nobles habitaient en province. Mentionnons par exemple les bibliotheques. Us eurent en general une vaste collection de livres au XVIII^e siecle, car leur niveau intellectuel etait assez eleve. Ainsi, Joly de Fleury, procureur general du Parlement de Paris posseda des livres dont on estima le prix a 22.000 livres. Enfin, nous etudierons les batiments et les domaines des parlementaires. Us eurent non seulement des immeubles dans les villes, mais aussi des chateaux dans les campagnes. Selons A. Colombet, Bouhier qui fut premier president du Parlement de Dijon, possedait deux chateaux et deux maisons cossues dans ses domaines sans compter celle qu'il avait dans la ville de Dijon. D'ailleurs, ils eurent tres souvent beaucoup de domaines dans les environs des villes. Ils heriterent ou acheterent des domaines seigneuriaux, ou bien encore les dots matrimoniales vinrent agrandir leurs domaines. Les historiens del'economie et de la societe mentionnent cela tres souvent dans leurs ouvrages. C'est ainsi que les nobles en vinrent a posseder des terres cultivees, des vignes, des forets, des pres et des terrains en friche. Les revenus de leurs domaines furent considerables en certaines regions, car ils produisaient du vin et le vendaient cher aux marchands. Selon R. Forster, un certain Arche, conseiller du parlement de Bordeaux, produisait, de 26 a 65 tonneaux de vin (de 150 a 350 livres par tonneau) dans sa vigne. II est evident ainsi qu'ils furent bien plus riches que les autres couches de la societe. Il y eut beaucoup de parlementaires qui possederent une fortune qui s'elevait a 200.000 ou 300.000 livres. De plus, ils possederent des fortunes reparties sur plusieurs spheres economiques. C'est la raison pour laquelle ils eurent des caracteres seigneurials, bourgeois et rentiers.
 
Table of contents

 
Keyword
 
NDC
 
Note
論文
 
Language
日本語  
Type of resource
text  
Genre
Journal Article  
Text version
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Access conditions

 
Last modified date
Jan 18, 2012 09:00:00  
Creation date
Jan 18, 2012 09:00:00  
Registerd by
mediacenter
 
History
 
Index
/ Public / Faculty of Letters / The historical science / 45 (1973) / 45(1) 197209
 
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