Dans le Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes, Rousseau pose deux principes à la nature humaine. «L’un nous intéresse ardemment à nôtre bien-être et à la conservation de nous mêmes, et l’autre nous inspire une répugnance naturelle à voir perir ou souffrir tout être sensible et principalement nos semblables ». Le premier est l’amour de soi et le dernier est la pitié.
La pitié inspire à tous les hommes la « maxime de bonté naturelle, bien moins parfaite, mais plus utile peut-être […]. Fais ton bien avec le moindre mal d’autrui qu’il est possible».
Cependant, dans la société, il a écrit que l’inégalité «inspire à tous les hommes un noir penchant à se nuire mutuellement, une jalousie secrete d’autant plus dangereuse que, pour faire son coup plus en sûreté, elle prend souvent le masque de la bienveillance; en un mot, concurrence et rivalité d’une part, de l’autre opposition d’intérêt, et toujours le désire caché de faire son profit depends d’autres».
Alors, Comment est-ce que la pitié et la bonté naturelle sont dans la société? Est-ce que la maxime de bonté naturelle qui est montrée dans première partie soit niée dans seconde partie? Nous considérons la seconde partie de Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes.
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